Rebaptisé Octobre Rose, le dixième mois de l’année est l’occasion pour de nombreux acteurs de la lutte contre le cancer, de sensibiliser toutes les femmes à l’importance du dépistage ainsi qu’à la récolte de fonds pour soutenir la recherche médicale et scientifique.
A travers cet article, seulement trois mots d’ordre : Dépistage, Palpation et Mammographie ! #Tousunisparunemêmecouleur #Palp’Action
Temps de lecture : 5 minutes
Comment détecter un cancer du sein ?
En France, chaque année, 55 000 cas de cancer du sein sont détectés. On estime qu’1 femme sur 8 est susceptible d’en développer au cours de sa vie. Aujourd’hui, grâce au dépistage, il est possible de détecter le cancer à un stade précoce et ainsi de guérir 9 femmes sur 10. Dépister, c’est sauver des vies. Alors dès 25 ans, et ce une fois par an, une palpation par un professionnel de santé (soit un médecin généraliste, un gynécologue, ou une sage femme) est recommandée. Et, à partir de 50 ans, une mammographie est préconisée en plus tous les deux ans.
Le dépistage, et après ?
Dans le cas d’une présence de tuméfaction (une boule), rétraction cutanée ou du mamelon, d’inflammation (rougeur avec douleur), écoulement du mamelon, eczéma du mamelon, ganglion sous le bras, suite à une auto-palpation : consultez votre médecin rapidement, il fera faire des examens complémentaires.
Pour les femmes de 50 ans et plus, si aucune anomalie n’est détectée à la première ni à la seconde lecture, alors vous serez réinvitée à vous présenter au centre de radiologie deux ans plus tard pour réaliser une nouvelle mammographie de dépistage. Dans le cas où une anomalie serait suspectée alors là-aussi des examens complémentaires seront réalisés (clichés supplémentaires, échographie, biopsie...).
Agir contre les facteurs de risque
Si toutes les femmes sont concernées, 80% des cancers du sein se déclarent après 50 ans. L’âge est le premier facteur de risque de développer un cancer du sein. C’est pourquoi à partir de 50 ans, la mammographie c’est tous les deux ans !
Ensuite, viennent les facteurs liés à nos modes de vie : la consommation régulière d’alcool (même modérée) et de tabac, le surpoids, ou encore un manque d’activité physique augmentent le risque d’apparition du cancer du sein. Pourtant, selon l’Institut National du Cancer “40% (des cancers, ndlr.) sont liés à des comportements que nous pouvons modifier“ et sont donc évitables. Le cancer du sein en fait partie.
Enfin, les antécédents personnels et familiaux. En effet, les femmes ayant eu un antécédent de cancer du sein, de l’ovaire ou de l’endomètre, ou encore de certaines affections du sein (hyperplasie atypique ou affection proliférative bénigne), ou des antécédents personnels d’exposition aux radiations médicales avant l’âge de 30 ans (fréquent dans le traitement de la maladie de Hodgkin) ont un risque plus élevé de cancer du sein que les autres femmes au même âge. Il peut également s’agir du fait d’avoir dans sa famille une prédisposition génétique (BRCA1 ou BRCA2) qui peut se transmettre d’une génération à une autre, ou des cas de cancers du sein ou des ovaires… Sachez qu’en cas d’antécédents personnels et/ou familiaux, votre professionnel de santé adaptera votre suivi et la régularité des dépistages pour une meilleure surveillance.
Le saviez-vous ? Bien que rares, les hommes aussi peuvent être touchés par ce cancer. En savoir plus.
Vous savez tout !
Alors il est pour quand votre rendez-vous ?
Nos sources :
L’Institut National du Cancer
La Ligue contre le cancer