Le bon et le mauvais cholestérol

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Par Diane Gozlan
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En excès dans la circulation sanguine, le cholestérol est un facteur de risque avéré de maladies cardiovasculaires.

Il peut former des dépôts graisseux (plaques d’athérome) capables de ralentir le flux sanguin, voire de l’interrompre. Mais le cholestérol n’a pas que des mauvais côtés ! On vous explique tout.

Le cholestérol ne peut circuler seul dans le sang et a donc besoin d’un moyen de transport, les lipoprotéines.
Les deux principaux transporteurs sont :

  • les HDL (lipoprotéines de haute densité), dits “bon cholestérol
  • les LDL (lipoprotéines de basse densité), dits “mauvais cholestérol”.

Pour simplifier, on parle de cholestérol HDL ou LDL. 

Plus le taux de bon cholestérol (HDL) est élevé, mieux c’est !
 

À lui seul, un taux de cholestérol élevé n’implique pas forcément un risque de maladie cardio-vasculaire. Tout dépend du rapport entre le taux de cholestérol LDL et le taux de cholestérol HDL.

Le LDL est communément appelé « mauvais cholestérol » : en chemin, il dépose du cholestérol dans les vaisseaux sanguins.

Des dépôts qui, associés au rétrécissement des vaisseaux, entraînent des troubles vasculaires (par exemple, l’hypertension) ou, dans le pire des cas, un infarctus ou un accident vasculaire cérébral.

Le HDL est considéré comme le « bon cholestérol » car il collecte le cholestérol en excès ou les dépôts dans les vaisseaux sanguins pour les acheminer vers le foie où ils seront transformés ou éliminés.

Un taux élevé de HDL dans le sang est donc une bonne chose, puisque le HDL constitue un facteur de protection contre les affections cardiovasculaires !

Pour maîtriser votre taux de mauvais cholestérol, que faire ?
 

Pour maîtriser votre taux de mauvais cholestérol, que faire ? 

On limite les graisses, en particulier les graisses animales (acides gras saturés) ainsi que la prise d’alcool.
On augmente l’apport de fibres – céréales complètes, légumes, fruits et fruits secs à coque. Le recours aux aliments riches en fibres permet de limiter l’absorption des graisses ingérées.
On supprime les grignotages sucrés.
On favorise les produits naturellement riches en Oméga 3 et en Oméga 6 (acides gras insaturés), tels que les huiles d’assaisonnement (huile de tournesol, d’olive et de colza), les produits de la mer (poissons, crustacés).
On modifie sa façon de cuisiner : on privilégie la cuisson au grill pour les viandes et poissons, vapeur ou en autocuiseur pour les légumes. Ceci permet de diminuer la teneur en graisses des aliments.

Bougez !

La combinaison d’une alimentation équilibrée associée à une pratique physique quotidienne de 30 minutes minimum permet de lutter contre les effets cardiovasculaires néfastes de l’excès de cholestérol.

L’activité physique et sportive permet de mobiliser les graisses et favorise la baisse du mauvais cholestérol tout en majorant le bon cholestérol protecteur de nos artères. Bouger au quotidien , pratiquer une activité physique est un complément essentiel et indispensable à l’ensemble du traitement contre le cholestérol. Ce n’est donc pas le taux de cholestérol mais le rapport entre le bon et le mauvais cholestérol qui détermine le risque de maladies cardiovasculaires. Des mesures hygiéno-diététiques sont souvent suffisantes pour réduire ce risque…

À vous de jouer !